Un agent immobilier est un professionnel reconnu dans le monde de l’immobilier. Ce dernier met ses compétences et expériences au service des particuliers, des propriétaires de maison, des locataires, d’un vendeur de logements, d’un acheteur de maison et autres. Durant les transactions, un litige opposant le demandeur de service à l’agent immobilier peut survenir. Dans ce cas, que faire pour obtenir gain de cause ? Les éléments de réponse dans cet article.
Le recours à l’interne
Lorsque l’agent immobilier ne respecte pas ses engagements vis-à-vis d’un demandeur de service, ce dernier doit réclamer ses droits. Dans un premier temps, ceci peut passer par une voie de recours à l’interne. Il s’agit de la résolution à l’amiable. Mais, bien avant, il est très important de vérifier que l’erreur est de l’agence en question.
Après la vérification, vous allez rassembler les preuves prouvant la faute commise afin d’obtenir réparation ou le dédommagement. En attendant, cliquez ici pour découvrir des annonces immobilières.
Vous pouvez réclamer maintenant vos droits en contactant le directeur général de l’agence. À ce dernier, il faudrait envoyer une lettre avec tous les détails des engagements ou obligations de l’agence et les erreurs commises. Pour appuyer les explications, les preuves seront à présenter en pièces jointes.
Généralement, les agences ou entreprises s’attèlent à trouver un terrain d’entente dans cette procédure de résolution afin de préserver leur réputation. Mais, lorsque la lettre envoyée ne donne pas un retour satisfaisant après 90 jours, vous pouvez saisir la justice.
Le recours à l’externe
Le recours à l’externe consiste à prendre par la justice. Pour saisir la justice, il est important que le manquement de l’agence immobilière ne dépasse pas une durée de cinq ans. Passé ce délai, vous n’avez plus la possibilité de saisir la juridiction compétente pour régler ce problème.
Pour saisir une juridiction proche, il est exigé que le montant de la réclamation soit inférieur à 4 000 euros. Pour un montant excédant les 4 000 euros, le tribunal judiciaire est à saisir.
Cette instance de juridiction est compétente pour traiter les dossiers dont la somme réclamée se situe entre 4 000 et 10 000 euros. Avant de vous lancer, vous pouvez demander les conseils d’un avocat de droit.